MINI MONO de Fatoumata DIABATÉ

A propos de MINI MONO

MINI MONO est une forme de rétrospective d’une œuvre jeune et puissante, qui donne à découvrir l’immense talent de Fatoumata Diabaté.
En effet si le travail de Fatoumata Diabaté rencontre aujourd’hui un succès mérité, loin de tous artifices et de toutes tendances, c’est qu’il est tout d’abord d’une très haute qualité et d’une profonde authenticité.

Singulière, son œuvre puise à la fois dans le documentaire (Sutigi – À nous la nuit), le vernaculaire et l’imaginaire (l’Homme en animal, l’Homme en objet) et sa dernière série « Caméléon » emprunte des voies farouchement contemporaines et critiques. « Caméléon » évoque à travers d’habiles travestissements et un jeu de rôles qui n’est pas sans rappeler l’œuvre historique de Cindy Sherman, le triste sort de femmes qui n’hésitent pas à mettre leur vie en danger pour des questions de « paraître », tentant désespérément de se blanchir la peau en usant de lotions nocives.

BIO
Fatoumata DIABATÉ, née le 19 septembre 1980 à Bamako, est une photographe malienne.
En 2002, après avoir passé neuf mois au centre de formation audiovisuel Promo femmes à Bamako, Elle est l’une des premières à intégrer le Cadre de Promotion pour la Formation en Photographie de Bamako (CFP) qui vise à professionnaliser les photographes maliens, initialement pour un stage de deux semaines. Repérée pour sa motivation et son talent, elle y restera finalement deux ans.
Elle complète ensuite sa formation en Suisse au Centre d’enseignement professionnel de Vevey, puis revient au CFP de Bamako où elle devient assistante technique de 2007 à 2009. Ses études lui ont donné l’occasion de se perfectionner dans la photographie argentique noir et blanc, et de participer à de nombreux ateliers au Mali ainsi qu’à l’étranger.


Elle participe à plusieurs expositions collectives et individuelles et obtient plusieurs récompenses, notamment le Prix Afrique en création de l’Association Française d’Action Artistique (AFAA) obtenu lors de l’édition 2005 des Rencontres africaines de la photographie à Bamako pour son œuvre Touaregs, en gestes et en mouvements.
Fatoumata Diabaté a également réalisé des reportages pour World Press Photo, Oxfam ou encore Rolex.

Depuis, reconnue internationalement, elle participe aux expositions collectives et elle réalise des expositions individuelles. Portraitiste, photographe social, son travail se focalise principalement sur les femmes et les jeunes générations. Son projet actuel est le «Studio Photo de la Rue» qu’elle installe dans les lieux festifs, avec décors et accessoires. Monsieur et Madame tout-le-monde se font tirer le portrait dans les conditions des années 50-60 et repartent
avec leur propre photo en «noir et blanc».

Elle est représentée en France par la galerie NegPos.

http://fatoumatadiabate.com